Newsletter Novembre 2025
Lettre d'information de Novembre 2025
Bonjour à toutes et à tous,
Les festivités de Samhain se sont achevées, laissant derrière elles un doux parfum de magie et de célébration. J’espère que vous avez pleinement savouré ce moment si particulier, véritable passage vers le nouvel an des anciens Celtes.
Pour ce mois-ci, je vous propose de plonger au cœur de l’obsidienne Œil Céleste. Son retour en stock est l’occasion idéale de redécouvrir cette pierre d’une profondeur fascinante, que j’affectionne tout particulièrement. Elle est, plus que toute autre, la pierre de Protection par excellence.
Gilles nous emmènera quant à lui à la rencontre du cheval, cet animal psychopompe qui, depuis des millénaires, accompagne symboliquement les âmes dans leurs traversées.
Si la saison s’assombrit, rappelons-nous que l’automne et l’hiver sont aussi des périodes précieuses. Elles invitent à ralentir, à revenir à soi, à se rapprocher de ceux que l’on aime, à enrichir notre esprit par de nouvelles lectures et à explorer des pratiques inspirantes.
Puissent ces quelques lignes offrir un peu de Lumière à celles et ceux qui en ressentent le besoin.
Nous vous souhaitons une très belle lecture de cette lettre et espérons de tout cœur qu’elle vous plaira.
L’Obsidienne Œil Céleste
Par Gaëlle

Aussi appelée obsidienne arc-en-ciel – et plus récemment obsidienne mentogochol lorsqu’elle a subi un choc sismique – cette variété d’obsidienne noire se distingue par ses reflets irisés, dévoilant en surface de superbes halos colorés, formés au fil des différentes couches qui la composent.
Pierre profondément spirituelle, l’Obsidienne Œil Céleste est souvent décrite comme l’œil de l’Esprit Divin, le siège des énergies lumineuses et protectrices. Elle favorise l’élévation de l’âme et permet à l’aura de rayonner vers des sphères plus hautes. Sa vibration accompagne les transitions entre les différents corps énergétiques, ouvrant la voie à la lumière divine et au contact avec le corps causal.
C’est également une pierre qui nous reconnecte à l’enfant intérieur, à sa vivacité, sa spontanéité et sa sincérité. Mais elle peut aussi nous guider vers une introspection profonde, révélant les zones les plus enfouies de notre mémoire. Elle aide à dévoiler notre véritable nature, à mettre en lumière ce qui a été caché ou retenu, et à se libérer des poids émotionnels accumulés.
Véritable bouclier protecteur, l’Obsidienne Œil Céleste est réputée pour être la plus puissante des obsidiennes en termes de taux vibratoire. Elle neutralise les énergies négatives, apaise les peurs et peut s’avérer bénéfique en période de grande vulnérabilité émotionnelle, notamment lors de dépressions nerveuses, d’états de panique ou de convulsions, en apportant calme et clarté intérieure.
Comme l’obsidienne noire, elle est une pierre de protection, mais d’un niveau supérieur : elle transmute en lumière les énergies lourdes, évacue les entités parasites, aligne et purifie l’ensemble des chakras. À ce titre, elle est souvent considérée comme un talisman d’une grande force.
Depuis l’Antiquité, les traditions la décrivent comme une pierre sacrée, dotée de pouvoirs divinatoires et thérapeutiques. Associée au feu et aux entrailles volcaniques de la Terre, elle est également perçue comme une pierre de connaissance de soi, comparable à un miroir intérieur : celui dont l’éclat révèle à l’ego ce qu’il n’ose pas regarder.
Purification & Rechargement
L’Obsidienne Œil Céleste ne nécessite aucune purification, car elle n’est pas cristallisée et repousse naturellement les énergies négatives.
Elle peut en revanche être rechargée :
- à la lumière de la lune, idéalement lors de la pleine lune,
- à la lumière solaire,
- à la flamme d’une bougie,
- ou encore sur un amas de quartz.
Le cheval, animal psychopompe
Par Gilles

En ce qui regarde le rôle du cheval dans les contes et les récits mythologiques, on lui voit occuper deux fonctions particulières : un lien évident avec le monde funéraire et sa capacité à transiter d'un monde à un autre.
Nombreuses sont les croyances populaires, voire les superstitions européennes, qui mettent en scène un cheval annonciateur de mort. Rêver de monter à cheval lorsqu'on est malade annonce un deuil proche. Un cheval de corbillard est de mauvaise augure s'il s'arrête pour regarder quelqu'un devant qui il passe. De même que n'importe quel cheval qui stoppe devant une maison en hennissant, piaffant et ruant : on y comptera bientôt un vivant de moins. Mais l'Europe n'est pas la seule légatrice d'une telle réputation. En effet, en Inde, on glisse dans les tombes des tablettes sur lesquelles étaient gravés des cavaliers. En Ossétie, les morts enfourchent leur cheval avant de filer au galop, alors qu'ailleurs d'autres trépassés sont emportés par un cheval dans l'au-delà.
Plus solaire que funeste, le cheval du conte s'apparente souvent au héros : le cavalier et sa monture ne forment plus qu'une seule entité, sans doute parce que le cheval représente le potentiel non exploité qui sommeille au fond du héros. Inachevé sur les plans psychique et spirituel, il s'empare néanmoins d'un cheval ou celui-ci lui est confié par une figure d'autorité ou par un personnage qui lui est favorable. Ce cheval magique possède plusieurs caractéristiques : animal volant aux pieds de vent légers, il galope aussi vite que la pensée. A cette célérité merveilleuse, s'ajoutent le don de parole et la capacité de révéler au héros, par ses avis et opinions, les réponses aux difficultés qu'il rencontre au cours de sa quête.
Cet auxiliaire doué de sagesse prophétique sait toujours où il va. Mais il ne faut pas se laisser impressionner par la fougue de cet animal qui fait des bonds prodigieux. La force irrépressible de ses muscles est conduite sûrement par la sagesse de l'intellect et de la précognition dont il sait faire preuve. Il est celui qui voit au-delà, au-delà de la matière, de l'espace et du temps, car par la finesse de son don de double-vue, il possède l'infime connaissance des événements à venir. Porteur du héros sur le chemin de la connaissance, le cheval lui permet donc de transiter d'un monde/royaume/etc. à un autre, c'est-à-dire de le faire migrer d'un état d'esprit/de connaissance/de sagesse à un autre qui lui est supérieur, cheminement qu'on n’acquiert jamais sans épreuves ni preuves du courage, de la pugnacité et de l'allant de celui qui accepte le processus initiatique.
Le cheval est « l'animal chamanique par excellence », explique Mircea Eliade dans Le Chamanisme et les techniques archaïques de l'extase. Considérant que le cheval fut domestiqué il y a environ 6 000 ans dans les plaines d’Asie centrale, l'on remarque avec quelle importance il intégra les croyances religieuses des peuples qui occupaient autrefois cette vaste zone, ainsi que l’Asie septentrionale. Effectivement, dans toute cette aire géographique, le cheval est un familier du chaman qu'il emprunte pour aller au ciel. A ce titre, « le galop, la vitesse vertigineuse, sont des expressions traditionnelles du ''vol'', c'est-à-dire de l'extase », poursuit Eliade.
Ainsi, il favorise la transition entre l'état de veille usuel et cette « mort rituelle » qu'est l'extase. Pour cela, il n'est pas nécessaire qu'un cheval réel soit convié par le chaman : celui-ci fait appel à un substitut, en l'image de ces faux chevaux de bois ou de bambou que le chaman enfourche comme si c'était un vrai. Autre support de transe, le tambour – qui plus est si son cadre est tendu d'une peau de cheval – représente le véhicule, le vaisseau symbolique du chaman. Souvent, on surnomme le tambour « cheval du chaman », dont le tambourinement évoque la chevauchée fantastique qui le mène au ciel. En rendant possible la décorporation de l'âme du chaman hors de son corps, le tambour autorise son voyage mystique.
A travers le tambour, ce sont toutes les valeur de guide et d'intercesseur du cheval auxquelles le chaman fait appel. Clairvoyant comme lui, le chaman possède des yeux de cheval qui lui permettent de voir à trente jours de distance et, parce que psychopompe, il favorise la quête et le rappel des âmes d'entre les mondes, quand celles-ci sont tenues captives loin de leurs propriétaires. Chez les Bouriates, les Kirghizes et les Tatars, les tremblements d'un cheval au cours du rituel passent pour le signe du retour de l'âme dans son foyer : « Le cheval de la steppe a frémi ! », dit-on alors. La fonction chamanique du cheval est d'ailleurs typique de ces régions et ne se rencontre dans aucune autre tradition chamanique de par le monde.
J’espère de tout cœur que cette lettre vous aura plu et laissera un doux parfum de magie dans votre esprit.
N’hésitez pas à venir consulter la boutique pour plus d’informations, ou pour découvrir toutes les nouveautés que nous avons mises en place.
Nous vous souhaitons un excellent mois de novembre, plein de joie, de bonheur et de rencontres magiques.
Gaëlle & Gilles
La Coupe des Fées décline toute responsabilité quant à l’utilisation des articles faite par les utilisateurs.
Nos produits ne remplacent ni la médecine ni les médicaments. Les informations thérapeutiques leurs étant associées sont données à titre purement indicatif des utilisations des pierres à travers les âges et les civilisations.
