Gui 25 Gr.

Gui (Viscum album)
Le gui est resté célèbre dans l'imagerie populaire. C'est lui que les druides détachaient du chêne à l'aide d'une serpe d'or. Cette plante particulière qui vit entre Ciel et Terre, pousse dans toutes les directions pour former les boules de gui. C'est pourquoi les druides considéraient le gui « comme la plante symbolisant l'éternité du monde et l'immortalité de l'âme ».

Le gui est si important qu'on l'a surnommé le « guérit-tout ». Il favorise la fécondité et repousse les poisons. Ce porte-bonheur, on le retrouve encore chaque année lorsque l'on décore les maisons de rameaux de gui au premier janvier. Il s'agit là du souvenir de très anciennes traditions.

Dans quel cadre l'utiliser : lorsqu'on est agité et que l'on souhaite retrouver le calme, quand quelque chose dans notre existence nous empêche de poser un regard clair sur notre situation, quand on manque de souffle, lorsqu'il est nécessaire de recentrer ses énergies.

Modes d'emploi :
- Fumigation : on allume un charbon ardent que l'on place ensuite dans un encensoir. On dépose une quantité suffisante de plante sur le charbon.
- Infusion : en plongeant une plante dans de l'eau chaude, on obtient une infusion qui peut être utile pour nettoyer un autel, les outils rituels, etc.
- Bain : le volume d'une baignoire demande une quantité importante de plante. On fait un infusion que l'on verse dans l'eau du bain.
- Huile : pour l'obtenir, on fait macérer une plante dans de l'huile (tournesol, olive, etc.) dans un bocal en verre bien fermé pendant un certain temps. Il est possible de l'exposer au soleil, à la lune... D'autres recettes emploient du vinaigre, du vin, de l'alcool...
- Bol : on dispose la plante dans un bol, on y ajoute, selon les besoins, un peu d'eau, du sel, de l'argile, de la poudre de charbon, ainsi que des encens et d'autres plantes.
- Sachet : on place à l'intérieur d'un petit bout de tissu ou de papier la plante ainsi que d'autres ingrédients selon les besoins (d'autres plantes, du sel, des pierres...).