Encens Benjoin"Dragon Fly"

Le benjoin, largement utilisé dans les pratiques de fumigation, se divise principalement en deux types : le styrax tonkinensis, aussi appelé benjoin du Siam, et le styrax benzoin, connu sous le nom de benjoin de Sumatra. L'origine du mot "benjoin" vient probablement de l'arabe « lubān jāwī » ou « encens javanais », un terme lié à la composition chimique du benjoin de Sumatra, à l'origine du nom de "benzène". De plus, on retrouve une certaine similitude avec le terme "Djaoui", un synonyme souvent utilisé pour désigner le benjoin.

Le Djaoui noir, parfois appelé Djaoui gris, est un benjoin de qualité inférieure, tandis que le Djaoui blanc, également appelé Benjoin blanc ou benjoin Dragon Fly, est un mélange de benjoin de Sumatra et de poudre de dammar.

Le benjoin est apprécié pour ses nombreuses vertus, tant spirituelles que médicinales. Il est un puissant purificateur et protecteur, idéal pour éliminer les mauvaises énergies qui s'accumulent dans un lieu, un objet ou même sur une personne après des événements négatifs comme des disputes ou un stress quotidien. Son utilisation permet de restaurer une atmosphère de calme et de sérénité, dissipant la lourdeur des énergies stagnantes.

Dans le domaine de la parfumerie, le benjoin est également reconnu pour ses propriétés fixatives, prolongeant la durée des fragrances. Il entre dans la composition de nombreux mélanges d’encens, car il amplifie les effets des autres substances, ce qui explique sa popularité dans diverses traditions culturelles et spirituelles, notamment dans l’Église orthodoxe russe et dans les pays du Maghreb.

En ce qui concerne la différence entre le benjoin de Siam et de Sumatra, elle se manifeste surtout par leur parfum. Le benjoin de Siam, d'une couleur jaune-brun, offre une fragrance douce et légèrement vanillée, tandis que le benjoin de Sumatra, plus foncé, possède une odeur plus riche et plus profonde, mais les deux partagent des vertus antiseptiques et stimulantes pour l'imagination et l'inspiration.